Tout commence le 10 mai 1981 à 20 heures, une date mythique pour toute une génération (la mienne)… Et c’est justement 4 personnages de la génération Mitterrand que l’on va suivre tout au long des 678 pages de ce roman.
Le 6 juillet les 4 se retrouvent après les résultats du bac. Trois l’ont, un ne l’a pas (c’était la norme statistique à l’époque). A partir de là chacun va faire sa vie. Ils vont se perdre de vue, se retrouver, s’aimer, se détester… Entre la Bretagne et Paris leurs vies s’écoulent mettant à mal leurs idéaux
Ce roman décrit à merveille le désenchantement d’une génération qui a cru que le monde allait changer.
Pourquoi ce texte me touche t’il particulièrement ? Tout simplement parce que je fais partie de cette génération. J’ai, moi aussi, obtenu mon bac le 6 juillet 1981 et un de mes potes ne l’a pas eu. Et, bien évidemment, j’ai cru que le monde allait changer. Aujourd’hui, comme les héros du roman, je regarde cette époque avec une extrême nostalgie en me disant qu’on est sûrement passé à côté de quelque-chose…
Fred