Véritable coup de poing de la rentrée littéraire, ce roman a reçu le Prix Transfuge du Meilleur roman arabe – 2018.
Roman polyphonique, on suit au cours des pages tous les protagonistes du Printemps arabe au Caire et on navigue entre espoir, courage, hypocrisie, répression…La violence morale, physique et psychologique est intense. Le pouvoir met en place une manipulation magistrale afin de berner les égyptiens hostiles au gouvernement mais également l'Occident.
Alaa el-Aswany était présent au Caire en 2011, son roman a des accents de vérité… ce qui, par certains côtés, est effrayant…
Il faut savoir que cet ouvrage est interdit de publication en Egypte.... ce qui rajoute de la véracité à son texte.
Emmanuelle